Critères du GdJ ressortant bien ici : le bec long, fin, peu courbé, à narines longues ; l'extension du blanc sur la tête ; son aspect plat (même non tenue en main) ;
le liseré clair fin non interrompu sur la marge antérieure de l'alula ; etc... et surtout les dessins des rémiges primaires : leurs pointes blanches bien délimitées (en "diamant") ;
la barre alaire, avec côté antérieur une progression régulière RP6/7/8 (sans "encoche noire"), et côté postérieur les bord distaux des taches pâles très nettement en biseau.
En revanche, la lumière et le gros-plan font ressortir la chaleur des couleurs, alors que, sur le terrain, elles paraissent chez le GdJ plus grises et ternes que chez le GdB.
On constate que les tailles de becs mesurées sur les deux espèces sont très proches - et aussi que la perception qu'on en a dépend fortement de la position de l'oiseau,
de l'angle entre le bec et l'axe de la photo, de la façon dont est tenue la tête... On conçoit aussi que cette mesure sur le terrain ne soit pas toujours précise au mm près.
Quelques différences ressortent cependant : chez le grimpereau des bois, le bec paraît plus régulièrement arqué ; la mandibule inférieure plus épaisse,
aussi bien au début, au milieu qu'à l'extrémité ; la narine plus proche du crâne...
Chez le grimpereau des jardins, le bec semble plus fin, avec des portions presque droites ; et la narine dépasse nettement les dernières plumettes s'avançant sous le bec.