Avec des ailes larges, une petite tête sur un cou fort, la structure est différente de celle des autres mouettes ou goélands des genres Chroicocephalus (rieuse) ou Larus.
La mouette de Sabine a été récemment rangée dans le genre Xema, dont elle constitue l'unique espèce.
On relève des similitudes avec les mouettes du genre Rissa (tridactyle), à la différence notable que celles-ci ont une grosse tête.
La mouette de Sabine a été récemment rangée dans le genre Xema, dont elle constitue l'unique espèce.
On relève des similitudes avec les mouettes du genre Rissa (tridactyle), à la différence notable que celles-ci ont une grosse tête.
La Sabine capture de petites proies à la surface de l'eau, le plus souvent au vol. On peut voir ici les pattes rosâtres du juvénile (noires chez l'adulte).
La jeune Sabine est un oiseau assez bavard. Elle pousse souvent des "khrrrt" quand elle prend son envol et part en chasse.
Elle émet aussi des "hiii" suraigus de poussin quand elle nage juste à côté d'une rieuse (quémande, soumission, ou agressivité ?).
Elle émet aussi des "hiii" suraigus de poussin quand elle nage juste à côté d'une rieuse (quémande, soumission, ou agressivité ?).
Décor champêtre atypique pour une mouette de Sabine ! Sans y prêter attention, de loin, on pourrait la confondre avec une guifette noire.
Page provisoire, d'autres photos restent à traiter...
Cette espèce du grand large est rare dans nos eaux, et exceptionnelle à l'intérieur des terres. Elle n'avait plus été notée sur la côte des Havres depuis plus de 10 ans.
Lors de leur migration post-nuptiale entre le haut Arctique canadien et le sud-est de l'Atlantique, des individus sont poussés par de violents flux d'ouest vers les côtes bretonnes, et parfois jusqu'au Cotentin.
Repassant par là le mercredi suivant, j'ai eu la chance de retrouver l'oiseau et de pouvoir l'observer longtemps en chasse sur l'eau sans le déranger.